
Bien que le Nigeria ait remporté le trophée face au Maroc (3-2), c’est l’arbitrage de la rencontre qui continue de faire couler l’encre et d’alimenter les débats.
Une VAR sous le feu des critiques
Dès le coup de sifflet final, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) a annoncé saisir la Confédération africaine de football (CAF). En effet, elle conteste vivement ce qu’elle qualifie « d’utilisation partielle et tronquée de la VAR ». Selon une source citée par Hespress FR, certains angles de caméra, potentiellement décisifs en faveur des Lionnes de l’Atlas, n’auraient pas été montrés à l’arbitre centrale namibienne.
Une plainte pour défendre l’équité sportive
En plus de remettre en question le recours à la VAR, la FRMF exige des explications sur l’ensemble de la gestion arbitrale de cette finale jugée « préjudiciable » pour le Maroc. Un épisode en particulier soulève la colère : à la 71e minute, alors que le score était de 2-2, un penalty avait été accordé au Maroc pour une main dans la surface nigériane. Toutefois, après une consultation longue et confuse de la VAR, la décision a été annulée, plongeant l’équipe marocaine dans l’incompréhension.
Un revers douloureux après une prestation honorable
Le scénario du match accentue l’amertume. Après avoir mené 2-0, les Lionnes de l’Atlas ont vu leur rêve de sacre continental s’effondrer, concédant trois buts et laissant le titre s’échapper. Cette défaite, combinée au ressenti d’injustice, a provoqué l’indignation chez les supporters et observateurs.
La démarche officielle du Maroc pourrait ouvrir une réflexion plus large sur la transparence et l’efficacité des outils technologiques dans le football africain. Dans un contexte où l’arbitrage reste souvent au cœur des polémiques, cette affaire pourrait bien devenir un tournant dans l’histoire du football féminin sur le continent.