La compétition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) n'a jamais été facile ! Même pas pour l'équipe la plus titrée du continent, l'Égypte. Le vendredi après-midi, face aux Bafana Bafana, les égyptiens ont su assurer l'essentiel... en se qualifiant. Mais dans la douleur.
Dans un match, au départ, très ouvert, un fait de jeu est venu changer le cours des choses. En effet, sur un contrôle de balle de Khuliso Mudau dans sa surface, avec une main au visage de Mohamed Salah, interpelle.
La star de Liverpool, couchée dans la surface après ce geste involontaire, oblige la VAR à inviter monsieur Ndabihawenimana à aller voir de plus près. Et même si l'action ne valait pas un penalty, l'arbitre décide quand même d'indiquer le point de penalty.
Mohamed Salah ne se fait pas prier. Il marque le but décisif pour la suite de l'aventure pour son équipe. Face à ce fait de jeu, l'arbitrage vient ainsi de se placer au centre des débats dans cette compétition où le manque de sérieux des maîtres du jeu pose souvent problème.
Et justement, comme pour se faire "justice", quelques minutes après, Ndabihawenimana donne un deuxième carton jaune à Mohamed Hany, synonyme d'exclusion, à la 47e minute. Dans une maladresse où le joueur égyptien piétine son adversaire, l'arbitre décide de ne faire de cadeau à personne.
C'est donc une équipe égyptienne qui évoluera toute la seconde période à 10 contre 11. Les assauts des Bafana Bafana se sont donc multipliés tout au long de cette seconde période. Mais, malchanceuse ou encore maladroite, l'Afrique du Sud n'arrivera pas à revenir au score. C'est donc dans cette douleur que les Pharaons ont obtenu leur deuxième victoire dans ce groupe B, synonyme de qualification.
