Les conférenciers du jours se sont prononcés sur le thème : "Les enjeux liés à la protection des données à l'ère de l'IA’’. Il s'agit de Mamourou Samaké, directeur conseil en transformation digitale chez "Forvis Mazars" ; de la présidente de l’Association ivoirienne des correspondants à la protection des données à caractère personnel, Annick Imboua-Niava ; de l’ingénieur senior chez la Société nationale de développement informatique (Sndi), Vamotie Bakayoko ; la cheffe du département risques et conformité chez ‘’Sanlam Allianz Côte d’Ivoire’’, Natacha d’Oliviera ; et du directeur de la protection des données à l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (Artci), Désiré Aka.
A écouter Désiré Aka, une donnée personnelle, c’est toute information qui va permettre de dire qui vous êtes, où vous êtes, ce que vous faites et avec qui vous l’effectuez. Selon lui, sur la question de l’IA, bien que la loi ivoirienne ne se penche pour l’heure pas sur cette notion. Par contre, il existe bien une loi qui prend en compte les nouvelles technologies. En clair, selon M. Aka, ce sont les utilisateurs qui ‘’offrent’’ leurs données aux entreprises sur les différentes plateformes numériques. « Donnons nous le temps de regarder ce que nous acceptons. N’acceptons pas tout. Parce que toutes nos données ne sont pas volées. Beaucoup de nos données sont offertes gratuitement lorsque nous allons sur une plateforme, lorsque nous publions nos photos, c’est nous qui nous découvrons, c’est notre vie privée qui est étalée », a-t-il fait savoir.
Arsène LOHOURE
