
Leur distinction, loin d’être fortuite, reflète la puissance créative et l’impact social de leur œuvre respective.
Anzata Ouattara : La voix des silences conjugaux
Avec sa série emblématique Les Coups de la Vie, Anzata Ouattara s’est imposée comme une plume incontournable de la littérature ivoirienne. Son style engagé, sensible aux réalités sociales et conjugales, trouve écho dans 18 ouvrages qui ont su captiver et éveiller les consciences. Ancienne journaliste, elle a su faire évoluer ses nouvelles en une fresque littéraire puissante qui touche des milliers de lecteurs.
Franck Vléhi : Du récit à l’écran, le regard d’un cinéaste engagé
Adapter la profondeur des récits d’Anzata Ouattara à l’écran est un défi que Franck Vléhi a relevé avec brio. Grâce à ses productions Les Coups de la Vie et Les Nounous, il donne vie aux drames du quotidien ivoirien. Ses œuvres, à la fois poignantes et éclairantes, redéfinissent le rôle du cinéma comme miroir et moteur du changement social.
Bomou Mamadou : L’éloquence au service de la mémoire collective
Surnommé le maître de la parole, Bomou Mamadou est une légende vivante dans l’univers des arts vivants. Pendant plus de trente ans, il a porté haut le flambeau du patrimoine oral ivoirien. Son art transcende les générations, en conjuguant authenticité, transmission et excellence.
La culture comme pilier de la Nation
Le Prix National d’Excellence, instauré dans le cadre des célébrations de la fête nationale, incarne une volonté politique forte : celle d’honorer les talents qui font rayonner la Côte d’Ivoire dans le monde. Les distinctions décernées cette année réaffirment que l’art et la culture ne sont pas seulement des expressions esthétiques, mais des vecteurs essentiels de transformation et d’unité sociale.