
Parrainé par le Premier ministre Robert Beugré Mambé, fils de la communauté atchan, l’événement a réuni pendant trois jours des milliers de participants autour d’un programme riche et varié.
Danses traditionnelles, chants, concours de styles vestimentaires, jeux anciens, gastronomie locale, concours de beauté et parades ont rythmé cette célébration de l’identité culturelle. Une diversité d’activités qui a su captiver le public tout en mettant en lumière les savoirs et savoir-faire ancestraux.
Lors de l’ouverture officielle, la commissaire générale Danièle Ladié a exprimé une inquiétude : « La jeunesse atchan a du mal aujourd’hui à s’exprimer dans sa langue maternelle », a-t-elle déploré. Face à cette perte progressive de repères, le festival se veut un rempart contre l’oubli, une vitrine vivante de la culture atchan dans un monde en quête de modernité.
Les autorités administratives, religieuses et coutumières ont salué l’initiative. Mme Lamine-Yao, représentant le ministère du Tourisme et des Loisirs, a transmis les félicitations du Premier ministre, soulignant que ce festival contribue à la préservation et à la valorisation du patrimoine culturel ivoirien.
Au-delà de la fête, ce rendez-vous marque le début d’un engagement durable pour la transmission, la cohésion sociale et le développement par la culture.