
Devant un parterre de personnalités composé d’élus, de chefs traditionnels et de représentants des 14 Districts et 31 Régions du pays, le Chef du Gouvernement a réaffirmé la volonté de l’État de faire du patrimoine culturel un pilier de l’économie orange.
« Je voudrais dire à mes parents atchans que Djidji Ayôkwé sera bientôt parmi nous grâce à nos prières et à la dextérité politique du Président Alassane Ouattara », a-t-il déclaré, sous les applaudissements nourris de l’auditoire.
Le Premier Ministre avait déjà souligné, lors d’une cérémonie mémorielle, la valeur patrimoniale et identitaire de ce tambour sacré, véritable trésor des Atchans.
Désacralisé à Paris en présence de la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, ainsi que de la communauté Bidjan, le Djidji Ayôkwé a ouvert la voie à un processus de restauration et de restitution.
Actuellement exposé au musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris, l’instrument est au cœur de discussions diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et la France. Plusieurs rencontres bilatérales ont déjà eu lieu afin de concrétiser son retour au pays.
Le retour du Djidji Ayôkwé constitue bien plus qu’une restitution matérielle : il marque une étape importante dans la réappropriation du patrimoine culturel ivoirien et le renforcement de l’identité collective. Pour le Gouvernement, il s’agit d’un geste fort en faveur de la mémoire, de l’histoire et de la fierté nationale.
Avec cette annonce, la Côte d’Ivoire se prépare à accueillir à nouveau l’un de ses plus grands symboles, qui fera battre le cœur culturel du pays au rythme ancestral du tambour parleur.