
La cérémonie officielle s’est tenue en présence de nombreuses personnalités du monde politique et institutionnel. Eugène Aka Aouélé, président du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC), représentant le Premier ministre Robert Beugré Mambé, a délivré un message fort en faveur d’une mobilisation collective contre ce fléau.
« Je voudrais inviter chacun d’entre nous, au nom du Premier Ministre, à se mobiliser pour faire de notre pays une terre où l’éthique l’emporte sur les pratiques déviantes, où la dignité humaine est protégée et où la compétitivité nationale repose sur les valeurs d’intégrité, de respect des règles et de responsabilité collective. Ce combat ne peut reposer sur une seule institution, il est l’affaire de tous », a-t-il déclaré.
Le président du CESEC a rappelé les efforts engagés par le gouvernement ces dernières années pour asseoir une culture d’intégrité et de redevabilité. Parmi ces réformes figurent la création d’institutions indépendantes, la modernisation de l’administration publique, le renforcement des lois sur la transparence et la déclaration du patrimoine, ainsi que l’adoption de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption. Il a également mentionné la création de l’Académie de la Bonne Gouvernance et du Leadership anti-corruption.
Eugène Aka Aouélé a profité de l’occasion pour saluer l’action de Zoro Épiphane Ballo, président de la HABG, en soulignant sa « détermination et son engagement constant » dans la lutte contre la corruption. « Sous votre impulsion, la lutte contre la corruption gagne en crédibilité et en efficacité. Les résultats obtenus en si peu de temps, les réformes amorcées, ainsi que la mobilisation croissante des acteurs publics, privés et partenaires internationaux, sont des avancées appréciables », a-t-il ajouté.
La cérémonie a également enregistré la participation du ministre en charge du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo, et de la présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Namizata Sangaré. Pour cette édition 2025, le thème choisi par l’Union africaine est « Promouvoir la dignité humaine dans la lutte contre la corruption ». Zoro Épiphane Ballo, intervenant à son tour, a insisté sur la nécessité de préserver les droits fondamentaux dans les efforts anti-corruption.
« Il s’agit de nous assurer à minima que les mesures arrêtées pour prévenir et sanctionner la corruption ne créent pas de nouvelles injustices ni n’accentuent les inégalités existantes », a-t-il expliqué. Le président de la HABG a réaffirmé l’engagement de l’État ivoirien à poursuivre ses efforts pour instaurer une gouvernance transparente et responsable.