
Porté par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, avec l’appui technique d’Expertise France et un financement de l’Union européenne à hauteur de 5,9 millions d’euros (soit 3,8 milliards FCFA), le projet a impacté positivement plusieurs secteurs clés : foresterie, énergie, gestion des déchets et renforcement des capacités.
À l’occasion du 4ᵉ Comité de pilotage du projet TBC, tenu le jeudi 17 juillet 2025 à Abidjan-Cocody, le conseiller technique du ministre, Mayeul Alex Lagaud, a salué les résultats obtenus durant les six premiers mois de l’année. « Le projet a grandement contribué à des actions majeures, notamment lors de la Quinzaine de l’Environnement, avec des activités menées dans tout le pays, de Korhogo à Daloa », a-t-il déclaré. Il a également rappelé que plusieurs formations ont permis de renforcer les capacités des acteurs nationaux et locaux engagés dans la lutte contre le changement climatique.
Parmi les projets en cours, la révision des Contributions déterminées au niveau national (CDN 3.0) constitue un jalon stratégique. « Le processus se déroule bien et la Côte d’Ivoire pourra bientôt transmettre ses nouvelles CDN au Secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques », a ajouté M. Lagaud, annonçant que ces contributions seront aussi présentées à la COP 30 prévue au Brésil.
Du côté de l’Union européenne, Jean Douzo, représentant de la Délégation en Côte d’Ivoire, a souligné l’importance de l’appui politique, institutionnel et sociétal apporté par le projet TBC. « Nous avons vu des avancées concrètes, notamment à travers l’implication renforcée de la société civile, des médias et des collectivités territoriales. »
Alexandre Foulon, Directeur pays d’Expertise France, a pour sa part affirmé la volonté de son institution de continuer à accompagner le pays dans cette trajectoire écologique ambitieuse. En présence de Guillaume Vermeulen, chef du projet TBC, il a estimé que « le projet a atteint aujourd’hui un rythme de croisière, indispensable pour consolider les bases d’une transition verte réussie. »
Grâce à ces efforts conjoints, la Côte d’Ivoire confirme sa volonté d’être un acteur crédible et engagé dans la lutte mondiale contre le réchauffement climatique.