Cette alliance stratégique vise à renforcer la lutte contre un phénomène devenu une menace nationale pour les écosystèmes, les terres et les communautés locales. En 2022, ce sont plus de 241 sites d’orpaillage illégal, mobilisant quelque 23 400 personnes, qui ont ravagé les forêts, pollué les sols et détérioré les conditions de vie dans les 31 régions du pays.
La convention repose sur sept axes fondamentaux : la cartographie et la restauration des terres dégradées, l’éducation environnementale ciblant notamment les jeunes et les femmes, le développement de projets pilotes à fort impact territorial, la mobilisation de ressources, le plaidoyer pour des politiques publiques efficaces, l’inclusion sociale et l’innovation stratégique.
Pour Abou Bamba, ce partenariat est « une réponse intégrée et innovante » à une crise multidimensionnelle. « Il ne suffit plus de démanteler les sites illégaux. Il faut proposer des alternatives économiques viables, restaurer les écosystèmes et renforcer les communautés locales », a-t-il affirmé.
De son côté, Raymond Bohoussou Kouakou a salué un moment décisif : « C’est un tournant majeur dans notre combat contre un fléau qui n’épargne plus aucun territoire. Cette collaboration marque le début d’un véritable changement. »
Ce partenariat s’inscrit dans la vision du programme présidentiel Abidjan Legacy Program, résolument engagé pour une économie verte, inclusive et durable.
