
Dans son allocution, le neuvième président de la BAD a salué le travail de ses prédécesseurs tout en affichant son ambition de « travailler en étroite collaboration avec le personnel de la banque dans un esprit de concertation ».
Conscient des défis colossaux qui l’attendent, il a évoqué les bouleversements géopolitiques, la réduction de l’aide au développement, l’endettement croissant des pays africains et le retard accumulé dans l’atteinte des Objectifs du Développement Durable.
« Je prends l’engagement solennel de poursuivre la mission de cette institution panafricaine avec détermination et sens du devoir », a-t-il affirmé, avant d’exprimer sa gratitude à Alassane Ouattara pour son rôle décisif dans son élection et à Mohamed Ould El Ghazouani pour la confiance placée en lui.
Le président ivoirien a salué une « nouvelle ère d’espérance » pour la BAD, tandis que le chef de l’État mauritanien a mis en exergue la place incontournable de l’institution dans le financement des infrastructures, de l’agriculture, de l’énergie, de la santé et de l’éducation sur le continent.
La cérémonie d’investiture a rassemblé gouverneurs du Groupe de la BAD, diplomates, responsables d’institutions régionales et internationales, anciens candidats à la présidence de la banque ainsi que l’ex-président Donald Kaberuka.
Désormais, et pour un mandat de cinq ans, Sidi Ould Tah, ancien président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), prend la responsabilité de piloter l’une des plus puissantes institutions financières du continent. Son défi : transformer les ambitions africaines en réalités tangibles pour des millions de citoyens.