C’est sous le thème " 7 ans pour maîtriser l’épargne, place à l’investissement. Bâtissons ensemble votre patrimoine" , que le SEIP 2025 se tient du 24 au 25 septembre. Cette session du SEIP se veut être un carrefour qui permet à la population de mener des actions concrètes à l’effet d’avoir un patrimoine sur du long terme.
Le panel 1 animé par des directeurs généraux de banques commerciales et d’investissements s’est tenu sous le sous thème " Construire un patrimoine pour tous : de l’épargne individuelle aux stratégies nationales et régionales ". Il a réuni les banquiers Bertrand Assamoi, Paul Harry Aithnard et Patrick Blas. L’objectif de leur discussion était d’instruire les participants sur les mécanismes de développement d’un patrimoine.
La banque est un secteur très réglementé
Pour Patrick Blas, le premier accès à l’investissement est l’ouverture d’un compte bancaire. " La banque est un secteur très réglementé. C’est compliqué de travailler avec le secteur informel dont les clients ne peuvent justifier leurs fonds. Pour construire un patrimoine, il faut un compte bancaire et des placements " , a-t-il précisé. À entendre Bertrand Assamoi, la mobilisation des ressources domestiques et andogènes pourrait amener les populations à épargner et ensuite investir.
" Le 1er volet tourne au tour de la sensibilisation de l’éducation financière. On est encore loin de là où on doit être. L’éducation financière est cruciale. Mais il y a aussi le sujet de l'innovation pour déterminer le genre de placements adaptés à notre environnement ", a-t-il expliqué.
Paul Harry Aithnard estime pour sa part, que c’est à l’État de mettre les systèmes d’investissement en place. "Presque tous les grands pays sont passés par là, inculquer l’épargne plutôt que de consommer ".
Patrick Blas a conseillé aux participants d’investir dans les plans financiers qu’ils comprennent plutôt que de mettre leur argent dans ce qui est flou. Il espère tout de même que d’ici huit ans, les patrimoines des populations seront développés. Il a recommandé aux acteurs du secteur privé de mettre en place des produits financiers à faibles coûts.
Paul Harry Aithnard a surtout motivé les femmes à épargner. Car pour lui, l’épargne constituée par les femmes est redistribuée dans toute la famille.
Bema Bakayoko
