
Formés par le Projet d'amélioration de la gouvernance pour la délivrance des services de bases aux citoyens (PAGDS) avec ses partenaires, ces 107 jeunes sont désormais prêts à attaquer le marchés de l'emploi. Ils ont officiellement reçu leur diplôme en présence de leur famille et amis.
Diplômés en Baccalauréat plus 4 dans divers domaines, ces jeunes femmes et hommes ont été sélectionnés et formés dans des domaines de la Gestion financière, en passation des marchés et en suivi évaluation. Ils apporteront donc, une fois recrutés, leur plus value à ces entreprises et institutions où ils seront.
Ce projet a été accompagné par la Banque mondiale. A cette occasion donc, la Directrice des opérations de division de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée, Marie-Chantal Uwanyiligira, a salué cette initiative. Car pour elle, ces jeunes représentent l'avenir de la Côte d’Ivoire et de l'Afrique.
Tout en encourageant l'Etat ivoirien dans sa politique de Bonne gouvernance, elle a rassuré les uns et les autres sur le soutien constant de son institution à ce pays. Aussi, Marie-Chantal Uwanyiligira a-t-elle profité de l'occasion pour livrer quelques conseils pratiques à ces impétrants.
"La première chose, c'est qu'il faut travailler dur. Quand on travaille dur, ça paie. Il faut que vous aillez des rôles modèles aussi bien pour les individus que pour les pays. Ça te permet de te tirer vers le haut. Il ne faut jamais qu'une personne vous dise que vous ne pouvez pas", a-t-elle conseillé. C'était en présence du Directeur de cabinet adjoint du ministre des Finances et du Budget, Bamba Vassogbo, qui représentait son patron, Adama Coulibaly.
Pour sa part, la Coordonnateure du PAGDS, structure sous tutelle dudit ministère, Yao Madeleine, elle a salué le courage de ces nouveaux diplômés. A l'écouter, selon nos sources, la formation est nécessaire dans la carrière socioprofessionnelle de tout individu...
"Il n'est plus à démontrer que la formation joue un rôle crucial, voire indispensable dans le développement de nos institutions mais surtout dans la quête de performance pour mobiliser plus de ressources. Face aux besoins croissants, aux changements technologiques et aux défis nouveaux diversifiés, il est important de développer les compétences et s'adapter", a-t-elle rappelé.
Car selon madame Yao Madeleine, c'est sous l'effet de ces changements et l'évolution économique que les hommes et les femmes sont appelés à ajuster leurs compétences. Et ce, à défaut de se laisser surclasser et être en retard dans le processus du développement.