Financé par l’État à hauteur de 40,8 milliards de FCFA, ce projet transforme radicalement la mobilité dans la région, réduisant le trajet entre M’batto et Abidjan de plus de trois heures à seulement une heure trente.
Un chantier aux retombées concrètes
Au-delà de l’asphalte, ce projet a mobilisé 429 emplois, dont 376 nationaux. Une dynamique saluée par le Premier ministre, qui a déclaré :« Ces infrastructures contribuent à mettre fin à des décennies de difficultés de mobilité et ouvrent de nouvelles perspectives pour les producteurs, les commerçants et les familles », a affirmé M. Beugré Mambé. Il a souligné la volonté du président Alassane Ouattara de garantir à chaque Ivoirien, où qu’il vive, « les mêmes opportunités que ceux des grandes villes ».
Il a également réaffirmé la vision du président Alassane Ouattara : garantir à chaque Ivoirien, quel que soit son lieu de résidence, « les mêmes opportunités que ceux des grandes villes ».
Et maintenant, cap sur Dimbokro
Dans la foulée, le gouvernement a lancé un nouveau chantier : la section Anoumaba–Tiémélékro–Dimbokro, estimée à 78 milliards de FCFA. Ce projet ambitieux prévoit 42 km de route, 10 km de voiries, 25 km de route neuve, une bretelle de 7 km et un pont de 252 mètres sur le fleuve N’Zi.
Des vies transformées
Sur le terrain, le soulagement est palpable. Koffi N’Guessan, chauffeur de minicar, témoigne :« Avant, il fallait parfois quatre heures pour rejoindre Abidjan. Aujourd’hui, nous allons gagner du temps et économiser sur l’essence », s’est réjoui Koffi N’Guessan, chauffeur de minicar.
Pour les agriculteurs, c’est une révolution logistique. Kouadio Affoué, productrice de manioc et d’igname, confie :« Nous pourrons mieux écouler nos récoltes de manioc et d’igname. Avant, les camions refusaient souvent de venir jusque dans nos villages », a confié Kouadio Affoué, agricultrice.
Une inauguration sous le signe de l’espoir
L’événement, marqué par la présence de membres du gouvernement, de chefs traditionnels et de présidents d’institutions, a rassemblé des centaines d’habitants. Tous sont venus célébrer une infrastructure perçue comme un tournant décisif pour le développement du Moronou, de l’Agnéby-Tiassa et du N’Zi.
