« À 11h52, elle m’a laissé un petit message, » débute-t-il, la voix empreinte de douleur. « Je lui ai même demandé si elle allait rentrer et elle m’a dit non. J’étais un peu souffrant donc je suis resté. Et à 15h, je vois un numéro qui m’appelle pour me demander si je connais Élise… On m’annonce qu’elle a eu un accident. Je me suis précipité sur les lieux. »
Transportée d’urgence à l’hôpital, Tolah Élise est immédiatement opérée entre 18h30 et 22h. Les médecins tenteront de la stabiliser, mais son état est critique. « Le médecin m’a dit que le sang perdu sur les lieux de l’accident avoisinait 2 litres. L’hémorragie interne était trop importante. Le foie a été touché, et malgré tous leurs efforts, ils n’ont pas pu enrayer la dégradation. »
Le mari explique également avoir rencontré Molare, qui lui aurait confié avoir perdu le contrôle de son véhicule. « Il m’a dit qu’il a tout fait pour éviter l’accident, mais qu’il n’y est pas parvenu. Il a promis de tout faire pour la santé de ma femme. »
Malgré sept poches de sang transfusées, l’état de santé d’Élise ne s’améliore pas. « La nuit a été difficile. Son sang ne coagulait pas, » confie un infirmier à Germain. Le lendemain matin, le couperet tombe. « Aux environs de 9h, on me fait appeler au cinquième étage. On m’annonce qu’ils ont tout fait, mais qu’ils n’ont pas pu la sauver. J’ai voulu la voir. Je l’ai touchée. Elle était froide... »
Ce témoignage déchirant vient mettre en lumière l’impact humain de ce drame qui secoue le monde du showbiz ivoirien. Si la justice suit son cours, la famille de la victime espère que la lumière sera faite sur les circonstances exactes de cet accident tragique.
L’émotion est vive, et la Côte d’Ivoire, encore sous le choc, attend désormais les suites judiciaires de cette affaire qui, au-delà de l’implication d’une célébrité, met en avant la fragilité de la vie et le poids de la responsabilité sur les routes. Une affirmation qui vient mettre fin aux supputations des uns et des autres qui disaient que la défunte femme portait une grossesse.
