
Les propos diffamatoires, haineux ou injurieux diffusés en ligne ne sont pas sans conséquences : ils constituent bel et bien des infractions pénales, prévues par la loi.
C’est dans ce contexte tendu que FJT, jeune cadre dans le secteur de la santé, a publié un commentaire gravement injurieux à l’encontre d’une personnalité publique. Ce message, choquant par sa virulence, a immédiatement suscité l’indignation et une vive réaction au sein de l’opinion nationale.
Saisie par l’information judiciaire, la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC), appuyée par les équipes techniques de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), a ouvert une enquête approfondie. Grâce aux investigations, l’auteur du message a été interpellé, a reconnu les faits et présenté ses excuses lors de son audition.
Conformément à la législation en vigueur, FJT a été déféré devant le parquet pour atteinte à l’image et injures en ligne, en application de l’article 60 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 sur la cybercriminalité, ainsi que de l’article 367 du Code pénal. Cette affaire nous rappelle que l’espace numérique, malgré sa nature virtuelle, engage pleinement la responsabilité de chacun. La liberté d’expression, si précieuse soit-elle, ne doit jamais devenir un prétexte à la violence verbale, aux menaces ou aux discours de haine.
Face à ces dérives, l’ANSSI réaffirme son engagement à protéger les citoyens, les infrastructures numériques de l’État et à préserver la paix sociale, en toute impartialité et avec rigueur. Citoyennes, citoyens, usagers du numérique : restons vigilants. Utilisons nos claviers pour édifier, jamais pour détruire. Faisons de nos mots des ponts de fraternité, non des armes de division.