
Cette annonce officielle interdisant l’entrée aux États-Unis aux ressortissants de douze pays, invoquant des préoccupations majeures en matière de sécurité nationale.
Une interdiction radicale et des restrictions ciblées
Cette mesure, qui entrera en vigueur dès le 9 juin 2025, concerne les citoyens de douze nations, à savoir Afghanistan, Birmanie (Myanmar), Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen.
En parallèle, l’administration américaine impose des restrictions renforcées aux ressortissants de sept autres pays : Burundi, Cuba, Laos, Sierra Leone, Togo, Turkménistan et Venezuela. Selon la Maison Blanche, ces mesures s’appuient sur une évaluation approfondie des services de renseignement, qui ont identifié des failles systémiques dans les procédures de contrôle et de coopération sécuritaire de ces nations.
Une justification sécuritaire qui divise
L’exécutif américain affirme vouloir protéger le peuple en renforçant les contrôles aux frontières, arguant que certains de ces pays ne partageraient pas suffisamment d’informations sur les antécédents criminels et affiliations terroristes de leurs ressortissants.
Toutefois, cette proclamation risque de raviver les débats sur la politique migratoire du président Trump. Déjà en 2017, une mesure similaire, le fameux "Muslim Ban", avait provoqué une vive opposition mondiale.
Une controverse aux implications diplomatiques
Alors que la Maison Blanche insiste sur la nécessité de ces restrictions, plusieurs organisations de défense des droits humains dénoncent une politique jugée excluante et inefficace. De même, certains pays concernés pourraient réagir par des mesures de réciprocité ou des protestations diplomatiques.
En définitive, l’administration Trump se dit prête à réévaluer ces interdictions, à condition que les nations visées améliorent leur coopération sécuritaire.
Toutefois, à quelques mois de la présidentielle américaine, cette annonce pourrait renforcer le clivage politique autour des questions migratoires et sécuritaires.