
Ce départ, qui marque un tournant dans les relations diplomatiques régionales, est directement lié aux tensions entre Kigali et certains membres de l’organisation.
Une présidence contestée
Tout d’abord, Kigali justifie son retrait par la décision de la CEEAC de ne pas lui attribuer la présidence tournante de l’organisation. En effet, le sommet de Malabo a choisi de reporter cette nomination, préférant reconduire la Guinée équatoriale pour un an supplémentaire. Ce choix, loin d’être anodin, a été interprété par le gouvernement rwandais comme une négation de ses droits.
Des accusations d’instrumentalisation
De plus, selon les autorités rwandaises, ce report de la présidence résulte d’une instrumentalisation de la CEEAC par la République démocratique du Congo (RDC), appuyée par certains États membres. À leurs yeux, cette manœuvre politique vise à affaiblir le Rwanda sur la scène régionale et à accentuer les divergences entre Kigali et Kinshasa.
Un impact sur la stabilité régionale
Ainsi, la crise diplomatique entre la RDC et le Rwanda dépasse désormais le cadre strictement bilatéral pour s’immiscer dans le fonctionnement de la CEEAC. Par conséquent, ce retrait pourrait redéfinir les équilibres politiques au sein de l’organisation et modifier les dynamiques de coopération en Afrique centrale.
En définitive, cette décision du Rwanda reflète une tension grandissante au sein des instances régionales africaines. Reste à voir comment la CEEAC et ses membres réagiront à ce départ et quelles seront les répercussions sur les relations entre les pays de la région.