
Selon eux, ces frappes constituent une violation du droit international et de la Charte des Nations Unies.
Une condamnation sans détour, mais sans nom
Bien que le texte ne cite pas explicitement Israël ni les États-Unis, il fait référence aux frappes aériennes ciblant principalement des sites nucléaires iraniens, menées par ces deux puissances. Les BRICS ont également exprimé leur profonde préoccupation face à la situation dans les territoires palestiniens occupés, dénonçant les attaques israéliennes et les entraves à l’aide humanitaire à Gaza, tout en appelant à un cessez-le-feu permanent et inconditionnel.
Un appel à la diplomatie multilatérale
Cette prise de position s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer les institutions multilatérales, notamment le Conseil de sécurité de l’ONU, afin de promouvoir des résolutions pacifiques aux conflits qui secouent le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe.
Ramaphosa : une voix africaine pour la paix
Lors de son discours d’ouverture, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a souligné la gravité de la situation : « L’Afrique du Sud demeure profondément préoccupée par la détérioration de la paix et de la sécurité au Moyen-Orient ». Il a ajouté que les attaques récentes contre l’Iran soulèvent des préoccupations majeures quant au respect du droit international, notamment en ce qui concerne la souveraineté, l’intégrité territoriale et la protection des civils.