
Selon les autorités médicales et sécuritaires locales, au moins 85 Palestiniens ont perdu la vie, dont 46 à Gaza ville, tandis qu’une cinquantaine de blessés sont également à déplorer.
Des frappes ciblées et meurtrièresParmi les attaques les plus tragiques, une frappe sur le carrefour de Samer, dans le centre de Gaza, a fait de nombreux blessés graves. Par ailleurs, selon l’hôpital Al-Awda de Nuseirat cité par Al Jazeera, dix personnes ont été tuées, dont six enfants, lors du bombardement d’un point de distribution d’eau dans le Camp Aljadid. De surcroît, dans le quartier de Mawasi à Khan Younès, un drone israélien aurait ciblé des tentes de déplacés, tuant trois civils et blessant dix autres.
Crise sanitaire et humanitaire
En plus des pertes humaines, la population de Gaza est confrontée à une dégradation dramatique des conditions de vie. En effet, 47 % des médicaments essentiels sont en rupture de stock, compromettant gravement la prise en charge des blessés et des malades.
Selon l’Unicef, plus de 5 800 enfants souffrent de malnutrition, un chiffre alarmant qui témoigne d’un effondrement nutritionnel. À cela s’ajoute une pénurie de carburant qui a conduit à l’arrêt total des services municipaux : pompage d’eau, épuration, collecte des déchets et déblayage des gravats sont tous suspendus.
Un appel urgent à l’aide internationale
Ainsi, tandis que les frappes se poursuivent, la population gazaouie s’enfonce dans une spirale de souffrance. Malgré les alertes, l’accès à l’aide humanitaire reste limité, rendant les perspectives de secours plus incertaines que jamais.