Bien que ce chiffre soit en légère baisse par rapport au trimestre précédent (81,6 %), il marque une hausse sur une année glissante (80,8 % au T4 2023).
Un seuil critique largement dépassé
Conformément au Pacte de stabilité et de croissance, les États membres de l’UE doivent maintenir leur dette publique en dessous de 60 % du PIB. Or, six pays dépassent largement ce seuil, ce qui alimente les préoccupations budgétaires à l’échelle européenne.
Des géants sous tension
Parmi les pays les plus endettés figurent :
La Grèce, avec un taux record de 153,6 % ; L’Italie (135,3 %) ; La France (113 %), dont la dette dépasse désormais 3.305 milliards d’euros ; La Belgique (104,7 %) ; L’Espagne (101,8 %) ; Le Portugal, bien qu’en-deçà des 100 %, reste à 95 %, ce qui lui vaut de figurer sur la liste des pays en situation critique. À la lumière de ces données, la France, troisième pays le plus endetté de l’UE, se retrouve au cœur des débats autour du budget 2026 présenté par François Bayrou.
L’après-crise, une amélioration contrastée
D’une part, certains pays ont amorcé une légère réduction de leur endettement depuis la fin de la crise sanitaire et les turbulences économiques liées à la guerre en Ukraine. D’autre part, plusieurs États continuent d’afficher des chiffres inquiétants, laissant entrevoir une reprise inégale au sein de l’Union.
L’exemple des bons élèves
À l’inverse, quelques pays se distinguent par une gestion rigoureuse de leurs finances : L’Estonie affiche un taux de 23,6 % ; La Bulgarie, 24,1 % ; Le Luxembourg, 26,3 %. Ces résultats illustrent qu’un endettement modéré demeure possible malgré les défis macroéconomiques rencontrés ces dernières années.
