
Selon l’UA, cette initiative constitue une menace directe pour les efforts de paix en cours. En effet, la formation de ce gouvernement parallèle pourrait avoir de graves conséquences sur l’avenir existentiel du pays, mettant en péril non seulement la stabilité régionale, mais également toute perspective de dialogue entre les parties en conflit.
Afin de limiter les impacts négatifs de cette initiative, l’Union africaine exhorte les États membres ainsi que la communauté internationale à ne lui accorder aucune forme de reconnaissance. De plus, elle appelle ses partenaires à s’abstenir de toute forme de soutien, qu’il soit direct ou indirect, à ce gouvernement ou aux groupes politiques et armés qui le soutiennent.
Pour rappel, la semaine dernière, les FSR ont annoncé la mise en place d’un « gouvernement de paix et d’unité », constitué de 15 membres. Ce cabinet est mené par Mohamed Hassan al-Ta’ayshi, nommé Premier ministre, et le général Mohamed Hamdan Daglo, alias Hemedti, à la tête d’un conseil présidentiel.
Toutefois, cette initiative a été immédiatement rejetée par l’armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah Abdelrahmane al-Burhan, qui est en conflit avec les FSR depuis 2023. Selon l’armée, ce projet représente une menace supplémentaire pour l’unité nationale et la stabilité du pays.