
Selon l’organisation, parmi les otages figuraient deux chauffeurs et quatre apprentis engagés dans le transport transfrontalier, un secteur vital pour les échanges commerciaux entre le Sénégal et le Mali.
L’URS a salué l’intervention des autorités sénégalaises tout en appelant à renforcer la vigilance sur les trajets transfrontaliers de plus en plus exposés aux attaques.
Un transporteur sénégalais a confirmé que quatre de ses employés faisaient partie des libérés et qu’ils étaient rentrés sains et saufs.
Cette annonce survient après que le gouvernement sénégalais avait déclaré ne disposer d’« aucun élément permettant de confirmer » l’enlèvement. L’URS, de son côté, a dénoncé fermement cet acte qu’elle qualifie de menace pour la sécurité des travailleurs et pour la stabilité du commerce régional.
La libération intervient dans un climat d’insécurité croissant sur le corridor stratégique Bamako–Kayes.
Ce tronçon, essentiel pour l’approvisionnement, est récemment devenu la cible du groupe djihadiste JNIM qui y a proclamé un blocus, accentuant les inquiétudes des transporteurs et des populations de part et d’autre de la frontière.