
Parmi les victimes figurent plusieurs agents de santé, en première ligne face à la maladie. Des analyses réalisées mercredi ont confirmé la présence de la souche zaïre du virus, considérée comme la plus virulente.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a immédiatement tiré la sonnette d’alarme, mettant en garde contre une possible recrudescence des cas et appelant à une riposte rapide et coordonnée.
Pour contenir la propagation, les autorités congolaises disposent déjà d’un stock de traitements et ont annoncé l’acheminement de 2 000 doses de vaccin dans la zone touchée.
Cette nouvelle flambée d’Ebola, la 16ᵉ recensée en RDC, rappelle la gravité du danger. Entre 2018 et 2020, le pays avait payé un lourd tribut avec plus de 2 000 décès.
La maladie, transmise par contact avec les fluides corporels, se manifeste par une forte fièvre, des vomissements, des diarrhées et des saignements, souvent fatals sans prise en charge rapide.
Les autorités locales et internationales redoublent donc d’efforts pour éviter une crise sanitaire majeure dans cette région déjà fragilisée.