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Coup de tonnerre à l’Assemblée Française : François Bayrou renversé avec son gouvernement

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Une première historique sous la Ve République, dans un climat politique tendu, l’Assemblée nationale a tranché : François Bayrou, nommé Premier ministre, n’a pas obtenu la confiance des députés, a été renversé à l’issue d’un vote sans appel.

Ce lundi 8 septembre 2025, a été renversé , à l’issue d’un vote sans appel, le chef du gouvernement a été contraint de remettre sa démission au président Emmanuel Macron, conformément à l’article 50 de la Constitution.

 Un vote sans équivoque

Sur les 558 suffrages exprimés, seuls 194 députés ont soutenu François Bayrou, tandis que 364 ont voté contre lui. Ce rejet massif marque une rupture inédite dans l’histoire institutionnelle de la Ve République. Jamais auparavant un Premier ministre n’avait été ainsi désavoué dès sa déclaration de politique générale.

Des mots lourds de sens

« Cette épreuve de vérité, je l’ai voulue », avait affirmé François Bayrou dans son discours prononcé en début d’après-midi. Un discours solennel, porteur d’une volonté de clarification, mais qui n’a manifestement pas convaincu les groupes parlementaires. Pendant plusieurs heures, les présidents de groupe se sont succédé à la tribune, exposant leurs critiques et leurs réserves.

Une annonce formelle et sans appel

C’est la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a officialisé la chute du gouvernement : « L’Assemblée nationale n’a pas approuvé la déclaration de politique générale. Conformément à l’article 50 de la Constitution, le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement », a annoncé  la présidente de la chambre basse du Parlement français Yaël Braun-Pivet.

Un tournant politique majeur

Si cette issue était anticipée par certains observateurs, elle n’en reste pas moins un séisme politique. Elle ouvre une période d’incertitude, tant sur le plan institutionnel que sur celui des équilibres parlementaires. Le président Macron devra désormais désigner un nouveau chef de gouvernement capable de rassembler une majorité, ou envisager d’autres scénarios, comme une dissolution.