
Ce sont au total huit hommes et deux femmes, âgés de 41 à 60 ans, qui sont soit des élus, galéristes, enseignants, médiums, ou encore informaticiens, soupçonnés d'avoir tenu à l'égard de la première Dame Brigitte Macron de nombreux propos malveillants sur son « genre », sa « sexualité », assimilant sa différence d'âge avec son mari à de la « pédophilie », selon le parquet de Paris, qui seront jugés devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement sexiste à l'encontre de Brigitte Macron.
L'enquête pour cyberharcèlement a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) après une plainte déposée par Brigitte Macron le 27 août 2024, conduisant à plusieurs vagues d'interpellations, notamment en décembre 2024 et en février 2025. Nombre des personnes jugées à Paris pour cyberharcèlement ont relayé des publications de l'influenceuse américaine aux millions d'abonnés sur les réseaux sociaux, et auteure d'une série de vidéos intitulée ‘’Becoming Brigitte’’ (‘’Devenir Brigitte’’).