Debordo Leekunfa qui, on le sait, est depuis quelques heures, entre les mains des autorités judiciaires de Côte d'Ivoire, risque une peine de prison.
En effet, plusieurs plaintes dont deux issues de Kerozen pour "injures et diffamation" et une autres de Nama Bouaké pour "non respect des clauses du contrat" pour le concert de l'artiste prévu le 4 juillet dernier au Casino de Paris, sont les faits pour lesquels le "Mimi national" serait gardé à vue.
Réagissant à cette situation, Dj Lewis qui, au nom de la "confraternité" a tenu à plaider pour l'auteur du titre "Nenfant gatêh". "Je prends la parole aujourd'hui en tant qu'artiste, collègue et frère dans le milieu culturel pour adresser un message de paix autour de la situation concernant Debrodo Leekunfa, actuellement déféré devant le Parquet", a d'abord commencé Dj Lewis.
A le suivre, dans le milieu du showbiz ivoirien, il peut arrivé qu'il y aient des quiproquos entre artistes, promoteurs, opérateurs culturels et autres. Ce sont des réalités qui sont généralement liées, selon l'auteur du titre "Grippe aviaire", aux stress, les émotions fortes, la pression et autres malentendus.
C'est d'ailleurs pourquoi il tient à inviter chacun des plaignants à reconsidérer sa position. "Je comprends la douleur et le sentiment des plaignants. Si des mots ont blessé ou si des comportements ont dépassé les limites, je demande humblement pardon en tant que collègue. Nous devons toujours rechercher le dialogue et le respect même dans la tension", a-t-il plaidé.
En clair, à en croire l'auteur du titre "Apoutchou", le mis en cause n'est en réalité pas "quelqu'un de mauvais. Parfois, sa communication prend des écarts on le sait et souvent, c'est le côté Leekunfa (le personnage) qui le fatigue". D'où son pardon à l'endroit également des autorités judiciaires.
"Je me tourne avec humilité vers les juges, les autorités, la Cour, ainsi que toutes les personnes impliquées. Nous savons que la justice fait son travail, avec impartialité et rigueur. Je demande simplement avec respect, un regard d'indulgence, une seconde chance pour un artiste qui a encore la possibilité de mieux faire, de montrer une évolution et de contribuer positivement. Debordo n'est pas au-dessus des lois et il le sait. Mais comme tout citoyen qui reconnaît ses erreurs, il mérite que l'on accompagne cette prise de conscience", a-t-il ajouté.
Espérons que cet appel, ce pardon sincère sera entendu par les autorités judiciaires et surtout les plaignants.
