Il voulait offrir cette année un événement unique pour marquer la célébration des 10 ans des PRIMUD. Molare se préparait avec ses équipes depuis la fin de l’édition 9. Tout était bien réuni pour convoquer la presse au plus tard fin juillet 2025 pour annoncer les grandes articulations, les enjeux, les innovations et les surprises de cette édition des PRIMUD qui se voulait spéciale. Le destin aura décidé autrement et depuis cette date fatidique du début juillet 2025, le promoteur des PRIMUD ne se retrouvera plus. Accident mortel causant la mort de dame Elise Tanoh, hospitalisation des suites de cet accident et détention en prison, Molare a été atteint à tous les niveaux.
Avec un mental fort impacté par la mort de dame Elise Tolah, Molare voyait aussi l’une de ses passions, son rêve s’éteindre également. Le Chef étant touché, les équipes de M Group ont dû baisser la garde avant d’être motivées par leur ‘’Boss’’. Homme de parole et d’engagement, il n’était point question pour Molare de ne pas tenir les 10 ans des PRIMUD. Ainsi, depuis la prison, il donne des instructions à ses équipes afin de pouvoir offrir cette année la crème des cérémonies de récompenses des meilleurs acteurs culturels aux ivoiriens.
Des consignes bien suivies par ses collaborateurs qui se sont tout de suite mis à l’ouvrage. Après quelques réunions et autres plannings, le premier pas a été franchi. Les nominations ont été envoyées à ceux en lice pour cette édition 10. Les artistes et autres nommés ont rendu publiques leurs nominations permettant ainsi au public de savoir que cette édition va se tenir. Même si pour l’heure aucune date de tenue de l’activité n’a été dévoilée. Des confidences indiquent que cette édition spéciale se tiendra avant la fin de l’année et en présence de son promoteur, Molare.
Cette aventure des PRIMUD a démarré par les Awards du couper-décaler avant de s’internationaliser et prendre cette nouvelle dimension. Les deux premières éditions avaient été remportées par DJ Arafat. L’événement qui était pratiquement à perte avait commencé à générer des bénéfices depuis l’implication de plusieurs institutions étatiques. « Le PRIMUD n’est pas une activité rentable. C’est ma part de travail, un engagement personnel. L’événement n’a été rentable que l’année dernière. Cette année, nous célébrons les 10 ans des PRIMUD, mais il m’a fallu 9 ans pour atteindre la rentabilité. Il en faut beaucoup pour ne pas être découragé dans ce que je fais… L’année dernière, une fois la prime de Roseline Layo déduite, nous étions à 98 millions de bénéfices », avait confié Molare sur une chaine de télévision.
