
La PEC-CI et la FIDHOP dirigées successivement par Ebrin Yao Rémi et le Dr Gervais Boga Sako, dont il est question ici, se sont insurgées contre la liste électorale définitive publiée, le mercredi 4 juin dernier par la Commission électorale indépendante (CEI). Et pour cause, selon les deux présidents, sur cette liste, nombre des leaders des partis politiques de l’opposition, n’y figurent pas. C’est le cas pour du président du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo ; le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda), Tidjane Thiam ; l’ancien Premier ministre ivoirien, Soro Guillaume ; du président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Charles Blé Goudé.
Ainsi, pour des élections ‘’inclusives et libres’’, à en croire Ebrin Yao Remi et Gervais Boga Sako, le gouvernement doit suivre ces trois propositions. « La liste électorale ne serait définitive, qu’après sa révision en 2025, avant l’élection ; comme l’exige la loi ! C’est un Droit pour les populations et une Obligation pour la CEI, donc pour l’État ! ; La liste électorale ne serait crédible, qu’après avoir été auditée, pour la débarrasser de toutes les imperfections relevées par des experts commis de l’opposition et de la Société civile ! ; Mais surtout, la liste électorale ne serait totalement définitive, que lorsqu’elle aura réintégré tous les principaux leaders de l’opposition qui en ont été radiés abusivement et injustement ! », ont-ils proposé en présence de plusieurs journalistes.
Arsène LOHOURE