
« Nous n’allons pas accepter que la chienlit s'installe en Côte d'Ivoire », a lancé le porte-parole principal du RHDP, Kobenan Kouassi Adjoumani, pour coupercourt, en indiquant que l’ordre public sera maintenu en tout état de cause. Selon lui, la situation pourrait s’envenimer et la chienlit s’installer, si d’aventure, le RHDP, qui revendique plus de jeunes, demande à ces derniers de prendre aussi la rue. À l’en croire, le terrain sur lequel le RHDP attend le PPA-CI et le PDCI-RDA est plutôt celui du développement. « Au RHDP, nous nous battons contre la pauvreté, contre le sous-développement. (…) Nous nous battons contre tout ce qui empêche les Ivoiriens de vivre dans le confort et d’être toujours heureux. Oui, pour ces choses-là, nous sommes prêts à transpirer et à nous battre, pas pour des futilités », précise Adjoumani.
Avant d’ajouter : « (…) se battre avec le président du PPA-CI, c’est une perte de temps pour le président de la République, Alassane Ouattara. La vraie bataille pour le chef de l’État, consiste à travailler pour continuer d’élever la Côte d’Ivoire à tous les niveaux et non à la rabaisser comme le firent les refondateurs quand ils étaient aux affaires. En un mot, cette bataille n’aura pas lieu, parce que M. Gbagbo n’aura pas d’adversaires pour entraîner la Côte d’Ivoire dans l’abîme ». En somme, le RHDP, selon son porte-parole, n’est nullement engagé dans une logique de violence. Par ailleurs, Kobenan Kouassi Adjoumani invite Philippe Serey-Eiffel, exconseiller d’Alassane Ouattara, qui dénonce la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale définitive et appelle à une révision de la liste électorale avant la présidentielle pour la réinscription de ce dernier, à venir en Côte d’Ivoire pour échanger avec le RHDP à ce sujet. Il rassure que le scrutin présidentiel du 25 octobre prochain se tiendra dans les délais prescrits par la Constitution, dans une atmosphère apaisée et dans la transparence. Il invite, par conséquent, les populations à ne point céder « aux chants des oiseaux de mauvais augure, aux sirènes incessantes et intempestives d’une opposition à bout de souffle et en panne sèche de stratégies ».
Aristide OTRE