
Ce mardi 17 juin 2025, une réunion stratégique s’est tenue au Plateau entre deux ministères clés : celui de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, et celui du Patrimoine, du Portefeuille de l’État et des Entreprises Publiques. Cette rencontre visait à renforcer la collaboration entre ces institutions pour dynamiser la lutte contre le chômage des jeunes, en s’appuyant sur les résultats déjà enregistrés. Jean Louis Kouadio, administrateur de l’Agence emploi jeunes (AEJ), a présenté les outils mis en place par le gouvernement pour favoriser l’employabilité, à savoir les stages de qualification, les stages-école, les stages d’immersion, ainsi que les opportunités d’emplois directs. Il a aussi souligné les incitations fiscales dont bénéficient les entreprises qui embauchent des jeunes, notamment à travers les contrats d’apprentissage ou les dispositifs de l’AEJ.
Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, Mamadou Touré, a, quant à lui, insisté sur la nécessité d’une action gouvernementale cohérente et concertée. Il a rappelé que l’insertion professionnelle des jeunes est une priorité centrale du gouvernement. Depuis 2023, un vaste programme dédié à la jeunesse, impliquant 21 ministères sectoriels, vise l’insertion de 1,5 million de jeunes sur la période 2023-2025. Pour l’année 2025, ce sont près de 102 000 opportunités de stage et de formation qui seront offertes. Selon lui, si le secteur privé reste le principal moteur de création d’emplois, les entreprises publiques, à travers leur rôle structurant et leur potentiel d’accueil, doivent être pleinement mobilisées. Que ce soit par des recrutements ciblés ou des programmes de stage, leur contribution est jugée essentielle. Le ministre du Patrimoine, du Portefeuille de l’État et des Entreprises Publiques, a salué cette démarche et appelé les entreprises sous sa tutelle à faire preuve de « patriotisme économique ». Il a rappelé que son ministère assure un rôle de tutelle et d’accompagnement et que les entreprises publiques peuvent constituer un levier important pour faciliter l’accès des jeunes à l’emploi. Les deux ministères ont convenu de mettre en place un cadre d’échanges permanent, afin de suivre les progrès réalisés et de faire évoluer les dispositifs existants.
Manuel ZAKO