
Le mouvement 《Les Gardiens de la République 》 exprime sa plus vive indignation et condamne avec une fermeté absolue l’enlèvement des cinq gendarmes ivoiriens en service régulier à Kalamon, sur le territoire de la République de Côte d’Ivoire, par une cinquantaine d’ éléments armés identifiés comme appartenant aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) du Burkina Faso.
Selon le porte-parole du mouvement, Yéo Pepegaligui, cet acte est 《 d’une extrême gravité》 . Et constitue non seulement une violation manifeste du droit international et des principes de bon voisinage que la Côte d'Ivoire a toujours observée. Il a mis en garde, les responsables de l'enlèvement des gendarmes ivoiriens.
Les autorités de Ouagadougou mettent en péril la stabilité sous-régionale
《 Nous tenons le régime militaire burkinabè pour responsable de cette incursion armée inacceptable et de ses conséquences. En cautionnant explicitement ou par silence les dérives de ces supplétifs de l'armée burkinabè, mal encadrée et armée, les autorités de Ouagadougou mettent en péril la stabilité sous-régionale et fragilisent les fondements d’une cohabitation pacifique utile a la coopération sécuritaire entre États voisins》, a-t-il dit.
Recommandations
Le mouvement Les Gardiens de la République appelle :
- à la libération immédiate et inconditionnelle des cinq gendarmes enlevés ;
- à l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur cet acte belliqueux ;
- à un réexamen urgent des mécanismes de la libre circulation des biens et des personnes entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Bema Bakayoko