
C’est sur le réseau social TikTok, au cours d’un panel, qu’il s’est exprimé de manière directe et sans détour. À travers ses paroles, un homme blessé, lucide et désabusé, a révélé sa vérité sur les événements qui ont marqué sa chute.
Des propos empreints de franchise
Dès l’ouverture de sa déclaration, Abéhi affirme : « Je ne suis pas un homme de mensonge. Si quelque chose est bon, c’est bon ; si ce n’est pas bon, ce n’est pas bon. »
Ainsi, il a notamment exprimé sa surprise face aux réactions de certaines figures politiques, en particulier celle du président Laurent Gbagbo. Selon lui, ce dernier aurait insinué que des sommes importantes circulaient pour faire taire certaines affaires : « Il pensait que je disais que j’étais embêté. Je me disais : Abéhi, tu es bête ! Il fallait accepter les 500 millions, on allait finir avec cette affaire. » Un aveu teinté d’amertume, qui reflète le dilemme intérieur d’un homme confronté à des choix difficiles.
Une absence remarquée du PPA-CI
Par ailleurs, Jean Noël Abéhi a vivement dénoncé le manque de soutien du PPA-CI, le parti politique proche de l’ancien président Gbagbo. Il souligne n’avoir reçu ni visite, ni appel, ni même un message de réconfort, et ce, malgré son passé d’engagement et de loyauté : « Je n’ai reçu aucune personne du PPA-CI, y compris le ministre Lida Kouassi que j’ai servi avec dextérité. » Cependant, tout en insistant sur son isolement, il précise ne nourrir aucune haine : « Je n’en veux pas à quelqu’un. Qu’on ne m’emmerde pas. »
Seules quelques personnes, selon lui, ont fait preuve d’humanité. À ces bienfaiteurs, il dit être allé personnellement exprimer sa gratitude.