
Ce lundi 8 septembre, le Conseil constitutionnel a publié la liste définitive des prétendants à la magistrature suprême. Sans grande surprise, les candidatures de Laurent Gbagbo, ancien chef de l’État, et de Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ont été jugées irrecevables. Une exclusion qui, bien que prévisible, suscite déjà de vives réactions dans leurs camps respectifs.
Des absences qui redessinent le jeu électoral
L’absence de Gbagbo et Thiam reconfigure profondément les équilibres politiques. Leurs partisans dénoncent une mise à l’écart « politique » et « injustifiée », tandis que les autres candidats se préparent à une campagne où les rapports de force seront inédits.
Vers une présidentielle sous haute tension
Alors que les Ivoiriens se préparent à voter, cette liste définitive marque le début d’une campagne électorale qui s’annonce intense. Entre les enjeux de gouvernance, les promesses de réconciliation et les interrogations sur la légitimité des candidatures, le scrutin du 25 octobre pourrait bien être l’un des plus scrutés de l’histoire récente du pays.