
Le président du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N’Guessan a confié avoir porté plainte ce mardi auprès du procureur de la République à la suite de la décision du Conseil constitutionnel relative à la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025. « J’ai déposé plainte contre X, ce mardi, auprès du procureur », a-t-il annoncé depuis l’enceinte du Palais de la justice d’Abidjan-Plateau.
Sur les raisons de cette plainte, le candidat recalé explique qu’elle fait suite au rejet de sa candidature. « Nous sommes ici, au Palais de justice, pour déposer la plainte que nous avions annoncée à la suite de la décision du Conseil constitutionnel relative à la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 », a-t-il justifié soulignant qu’il avait rejeté la décision du Conseil constitutionnel l’écartant du scrutin présidentiel. « Nous avions déclaré que nous rejetions cette décision, car nous considérons que le document qui a servi de base à l’invalidation de notre candidature n’est pas celui que nous avions déposé devant la CEI. Ce document mentionnait que nous avions présenté 46 000 parrains, alors que notre dossier en comptait 44 000 ; il indiquait un parrainage dans 33 régions, alors que nous en avions précisément 20 ; et il faisait état de 21 000 faux parrains, ce que nous contestons fermement », a-t-il déclaré.
En portant cette plainte, Pascal Affi N’Guessan souhaite faire toute la lumière sur les documents présentés au Conseil constitutionnel ayant conduit à l’invalidation de sa candidature à l’élection du président de la République du 25 octobre 2025. « Ce matin, nous l’avons effectivement fait devant le procureur de la République. Nous demandons d’abord que soit reconnu le fait que la décision prise repose sur un document falsifié, qui n’est pas le nôtre. Il y a donc eu, au niveau de la CEI, une modification frauduleuse de nos documents », a-t-il dévoilé indiquant qu’une fois la lumière faite, il sera fondé à participer en tant que candidat à l’élection présidentielle. « En conséquence, nous sommes fondés à participer à l’élection présidentielle », s’est-il convaincu arguant qu’il attend que la justice ivoirienne rende cette décision.