Politique

Félicitations de Macron à Alassane Ouattara : Voici ce qu’en dit le PPA-CI

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Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) a réagi, ce mercredi 5 novembre 2025, aux mots de félicitations du président français, Emmanuel Macron à l'endroit du président ivoirien, Alassane Ouattara, pour sa réélection.

« Le Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) a pris connaissance, sans surprise mais non sans gravité, du message de félicitations adressé par le président Emmanuel Macron à monsieur Alassane Ouattara, à la suite de sa prétendue ‘’réélection’’ à un 4e mandat anticonstitutionnel, consécutif à un braquage électoral dont les Ivoiriens et la communauté internationale ont été les témoins », peut-on lire dans ce communiqué de presse que la rédaction de lavenir.ci a consulté le même jour. 

A suivre ce parti de l’opposition ivoirienne, ce message du président français « s'inscrit dans une attitude persistante de complaisance à l'égard d'un régime dont les pratiques violent quotidiennement la Constitution, les libertés fondamentales et les principes démocratiques que la France prétend défendre ailleurs ». Et pour cause, à le parcourir, lorsque « en juin dernier, l'ambassadeur de France arborait une chemise à l'effigie de l'épouse du Chef de l'État ivoirien », le PPA-CI posait une question simple. Celle de savoir si la France avait-elle déjà choisi son candidat à l’élection du 25 octobre 2025. « Le Président Macron vient d'y répondre », lance ce communiqué de presse.

Qui s’est, ensuite étonné de la non réaction de ce pays sur les morts, les blessés, les disparus et même les prisonniers liés à la situation sociopolitique dans le pays. « Pas un mot pour les morts, les blessés, les disparus, les prisonniers. Pas un mot pour les victimes de Nahio, Bonoua, Yamoussoukro et des autres localités. Mais une lettre de félicitations. Déjà en 2020, le président Macron avait justifié le 3ème mandat de Monsieur Ouattara, au prétexte du décès d'Amadou Gon Coulibaly. Depuis, aucune condamnation des massacres, arrestations arbitraires, ou exactions d'État, notamment à Nahio, où des Ivoiriens traités de ‘’chiens’’ ont été abattus et brûlés vifs », a dénoncé le parti de Laurent Gbagbo.

Avant de prendre acte de cette « posture officielle » de la France vis-à-vis de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.