Organisée par l’Onusida, en partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme (Cndh), Nova+ et le Centre SAS, cette rencontre s’est inscrite dans la quinzaine des droits humains et a réuni institutions, ONG et acteurs communautaires autour d’un thème fort : « Surmonter les perturbations, transformer la riposte au Sida ».
Avec un taux de prévalence de 1,94 %, supérieur à la moyenne nationale (1,7 %), le Gbêkê reste une zone sensible. D’où l’appel pressant du Dr Aboubacary Coulibaly, directeur régional de la Santé, à une mobilisation générale « Toutes les forces vives doivent se joindre à nous pour relever ce défi ».
La Côte d’Ivoire peut se féliciter d’une baisse de 67 % des nouvelles infections et de 75 % des décès liés au Sida. Pourtant, les inégalités demeurent : les femmes restent les plus touchées, avec une prévalence de 2,42 % contre 0,96 % chez les hommes.
Pour Carine Keffa, présidente du Cndh régional, a rappelé que la bataille contre le Sida dépasse la santé publique : « Protéger les droits, soutenir les communautés, défendre la dignité humaine… voilà notre engagement ».
Quant à Henk Van Renterghem, directeur pays de l’Onusida, a assuré que son organisation continuera d’accompagner la Côte d’Ivoire dans la mobilisation de fonds pour renforcer les programmes essentiels : dépistage, accès aux traitements antirétroviraux et promotion du préservatif.
