Le Projet de renforcement du système éducatif de base enregistre des progrès significatifs, se rapprochant de son objectif d'offrir une école de qualité et inclusive à tous les enfants du pays. Des infrastructures améliorées pour un accès élargi et équitable sont à mettre à l’actif de ces avancées significatives de ce projet bénéficiant du soutien de la Banque mondiale.
Bien plus qu'un programme, le PRSEB est le catalyseur d'une transformation profonde du système éducatif. À ce jour, plus de 3 000 salles de classe sont en construction dans le cadre dudit projet sur l’ensemble du territoire. Cette initiative permet de réduire le nombre d'élèves par classe et d'offrir des environnements d'apprentissage plus adéquats et sécurisés, comme l'a indiqué le coordonnateur du projet.
La ministre Mariatou Koné a relevé que l’un des plus importants volets de cette initiative est le programme d'alphabétisation. Depuis son lancement, il a déjà touché des dizaines de milliers d'adultes, principalement des femmes. L'objectif, est d'atteindre plusieurs centaines de milliers de bénéficiaires d'ici à fin 2025, avec l'ouverture de 35 centres pilotes supplémentaires. Il vise à réduire le taux d'analphabétisme créant ainsi une base solide pour le développement socio-économique des communautés.
L'amélioration de la qualité de l'enseignement fait également partie des priorités du gouvernement. Ce qui se traduit par le renforcement des capacités des enseignants et des acteurs de l'éducation. Le rapport présenté lors du comité a indiqué une augmentation de la formation continue pour plus de 15 000 enseignants et encadreurs au cours des trois dernières années, impactant directement la qualité de l'enseignement dispensé dans les salles de classe.
Le rapport note également la modernisation des outils de gestion et de planification scolaire, avec l'intégration d'interfaces additionnelles, qui contribuent à une meilleure répartition des écoles et des enseignants sur le territoire.
Toutefois, malgré ces avancées notables, la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a rappelé avec insistance que des défis persistent. Elle a notamment souligné la nécessité d'améliorer la fluidité des décaissements des fonds et d'accélérer les taux d'exécution budgétaires. L'engagement des partenaires et la rigueur dans la gestion restent essentiels pour maintenir cette dynamique positive, a-t-elle souligné.
