
Cet atelier a mis l’accent sur le rôle fondamental des soins non rémunérés dans la vie socio-économique. En particulier ceux assurés par les femmes et les jeunes filles. Le secteur englobe des activités essentielles destinées à répondre aux besoins des enfants, des personnes âgées, en situation de handicap ou malades, sans contrepartie financière.
La représentante de l’ONU Femmes en Côte d’Ivoire, Fatou N’Diaye, a souligné que ce travail, bien que non rémunéré, mérite reconnaissance sociale et institutionnelle.
les collectivités territoriales sont des terrains privilégiés
« Ce type de contribution, largement assuré par les femmes, est souvent banalisé. Cela contribue à la violation de leurs droits et à leur exclusion du développement économique », a-t-elle affirmé.
Mme N’Diaye a également insisté sur le rôle crucial des élus locaux affirmant que « les collectivités territoriales sont des terrains privilégiés pour concrétiser des actions pilotes qui peuvent être répliquées ailleurs et influencer les politiques publiques en faveur de l’équité de genre. »
Représentant le président de l’UVICOCI, Harlette Badou Kouamé épouse N’Guessan, a rappelé que « les soins non rémunérés assumés majoritairement par les femmes, limite leur accès à l’éducation et aux emplois formels, aggravant leur vulnérabilité économique ». Elle a appelé à des solutions concrètes pour alléger cette charge invisible dans une perspective de développement inclusif, conformément aux Objectifs de développement durable (ODD), notamment les ODD 4, 5, 8, 10 et 11.
Harlette Badou a assuré de la volonté des participants d’intégrer les conclusions de cet atelier dans leurs politiques locales promettant des rencontres de suivi pour renforcer l’appropriation des outils, partager les bonnes pratiques et sensibiliser l’ensemble des collectivités décentralisées.
Bema Bakayoko avec AIP.CI