
A l'instar de plusieurs Ivoiriens, le mouvement Fraternité ivoirienne pour l'entente et la République (FIER) vient d'ajouter une couche à cette affaire déjà assez délicate. En clair, ce mouvement dirigé par Jean Bonin, s'indigne de l'attitude des autorités face au décès tragique de Tolah Élise.
Mieux, dans un communiqué publié sur sa page ce vendredi 4 juillet, s'est étonné de la "passivité" avec laquelle cette affaire ayant entraîné la mort d'une femme qui, visiblement, était enceinte, est traitée. "En tant que mouvement citoyen attaché attaché à l'éthique républicaine, à la justice et à l'égalité devant la loi, FIER déplore le silence de la justice face à des faits d'une telle gravité", a-t-il écrit. En clair, pour lui, selon l'article 392 eu Code pénal ivoirien, des cas de sanctions sont prévus dans de telles circonstances. "Est puni d'un emprisonnement de trois mois à trois ans et d'une amende de 100 000 à 1 000 000 F CFA, quiconque par prudence ou négligence cause involontairement la mort d'autrui", peut-on lire dans ce code pénal.
Pour cette organisation, l'explication de cette accident semble plus que claire. "Or à ce jour, à notre connaissance, aucune Gard a vue, aucune audition judiciaire ni aucun communiqué officiel du Parquet n'a été rendu public. FIER rappelle avec force que la République ne peut se permettre une justice à deux vitesses. La célébrité ou le statut social ne doivent en aucun cas constituer une immunité de fait. Il en va de la crédibilité de nos institut et de la confiance du peuple envers la justice", a dénoncé ce mouvement. Avant d'appeler le Procureur de la République : "En conséquence, FIER en appelle solennellement au Procureur de la République afin qu'il se saisisse sans délai de ce dossier ; ouvre une enquête judiciaire ; znvisqge, si nécessaire la mise en détention préventive du conducteur dès que son état de santé le permet; informe l'opinion des suites judiciaires envisagées dans un souci de transparence et d'apaisement social ; et veille à l'application rigoureuse du droit dans le respect de la dignité humaine et des principes républicaines", a-t-il recommandé.
Le FIER a toutefois salué la réactivité du ministère des Transports qui a, via un communiqué informé avoir ouvert une enquête sur cette affaire.