
Cette session 2025, qui compte au total 590 concours, combine des concours directs, professionnels, exceptionnels et de promotion. « Nous sommes ici pour recruter les travailleurs de demain pour le compte de l’État. Il faut que nos ressources humaines soient à la hauteur des attentes de nos concitoyens », a martelé Mme Ouloto.
Elle a rappelé que seuls les meilleurs seront retenus, dans une logique de mérite, de rigueur et d’équité. Derrière les chiffres impressionnants ,113 709 inscriptions dont 111 375 validées, 88 centres de composition, 3 000 agents mobilisés se cache un tournant qualitatif dans l’organisation de ces concours.
Soro Gninagafol, Directeur général de la Fonction publique, l’a résumé en un mot : consolidation. « Depuis 2021, nous avons introduit des innovations majeures. Aujourd’hui, chaque copie est personnalisée et notée électroniquement, sans intervention humaine. Cela renforce la fiabilité et la transparence du processus », a-t-il expliqué.
Les innovations
Autre avancée notable : les compositions assistées par ordinateur, qui démarrent le 21 juin au Hall Amadou Gon Coulibaly du Plateau. Elles concerneront 5 378 candidats répartis entre Abidjan, Yamoussoukro et Abengourou.
En ligne de mire, une réforme continue et un message fort contre la fraude. « Personne ne peut tripatouiller les résultats. Chaque année, des candidats se laissent berner par des vendeurs d’illusions. Mais je le redis : on n’achète pas sa place dans la fonction publique », a prévenu Mme la Ministre d’État, appelant les familles à la vigilance et les candidats à la concentration.
Le calendrier prévoit quatre week-ends de compositions : les 14, 15, 28 et 29 juin, puis les 12, 13, 26 et 27 juillet, dans dix villes du pays. Pour Anne Ouloto, cette session 2025 « sera marquée par la rigueur, l’éthique et la modernité », conformément à la charte en vigueur.