
Ce mardi 15 juillet 2025, le jeune champion s’est éteint, laissant une communauté profondément endeuillée et une empreinte spirituelle inoubliable.
Un parcours exceptionnel marqué par l’excellence Dès son plus jeune âge, Ibrahim Sow s’est imposé comme un hāfiz accompli, maîtrisant les 114 sourates du Livre saint. En mars 2024, il remporte brillamment un concours panafricain de récitation coranique en Tanzanie. Ce triomphe, loin d’être isolé, s’inscrit dans une série d’exploits internationaux : vice-champion mondial en Malaisie, lauréat en Algérie, au Sénégal, en Irak et bien sûr en Côte d’Ivoire.
Une foi incarnée et honorée Son ascension fulgurante culmine avec son invitation à ouvrir la prière de la Nuit du Destin, puis son pèlerinage à La Mecque, moments forts qui scellent une vie entière vouée à la spiritualité. À travers chaque verset chanté, il élevait le nom de son pays et inspirait toute une génération.
Un départ qui bouleverse mais unit La nouvelle de sa disparition a bouleversé l’univers islamique. Les hommages affluent, exprimant admiration et douleur face à la perte d’un jeune serviteur de Dieu, symbole de piété, d’humilité et d’excellence. Sur les réseaux sociaux, ses admirateurs parlent d’une lumière éteinte trop tôt mais dont la clarté continue de guider.
Un héritage gravé dans les cœurs Ibrahim Sow n’aura vécu que dix-sept années, mais il aura offert une leçon d’éternité : celle d’une vie tournée vers la foi, la maîtrise, et le don de soi. Sa mémoire reste vivante, précieuse et inspirante.