
Les portes des salles de classe ont été défoncées, le matériel électrique détruit, mais rien n'a été volé. Un acte qui apparaît, aux yeux de la propriétaire des lieux, comme un acte de sabotage prémédité De fait, après l'incendie du camion de l'usine de transformation de riz le mois dernier, c'est au tour de l'École des Femmes Dominique Ouattara d'être la cible d'un acte de vandalisme.
Des attaques qui affectent régulièrement Rébecca Yao, présidente de la coopérative "Diabo Ville Émergente" et figure influente du RHDP dans la région. Qui dit ne pas comprendre tous ces actes de vandalisme d'autant plus que l'École des Femmes Dominique Ouattara, dont l'inauguration est prévue en octobre, représente un pilier essentiel pour l’alphabétisation et l'émancipation des femmes rurales.
Cette école doit former des leaders, stimuler l'entrepreneuriat dans le domaine agricole, et offrir des programmes d'alphabétisation, d'éducation financière, et d'initiation au numérique. "Je ne comprends pas cet acharnement contre les installations de notre Ong Diabo ville nouvelle. Après le camion, aujourd'hui c'est une école dédiée à la femme qui doit être inaugurée en octobre. Je m'interroge. Une chose est sûre, la lumière sera faite sur cette affaire car nous sommes dans un pays de droit, et ces actes de sabotage ne me decourageront pas car j'ai un seul objectif qui est l’autonomisation des brillantes femmes de Diabo", s’est indignée Rébecca Yao.
Face à ces actes de vandalisme, Rébecca Yao exprime désormais des craintes pour sa propre sécurité aprés l’incendie de l’un de ses véhicules, relevant qu'avant l'incendie de son camion le mois dernier, les locaux de son usine avaient déjà été vandalisés en 2020, lors des épisodes de désobéissance civile.
Joël DALLY