
Après une première phase concluante, la deuxième étape de cette initiative s’est déroulée du 1er au 18 juillet, couvrant les 13 communes du District d’Abidjan. Elle a mobilisé maires, sous-préfets, services techniques déconcentrés et acteurs communautaires, avec un objectif clair : renforcer l’engagement des collectivités locales dans la mobilisation de ressources via le timbre FNLS.
Les équipes pluridisciplinaires du FNLS ont animé des séances interactives, mêlant présentations, diagnostics participatifs et échanges directs. Ces rencontres ont permis d’expliquer l’importance du timbre FNLS dans le financement de la lutte contre le VIH/Sida, de relever les obstacles locaux à la collecte de fonds et de proposer des solutions concrètes pour améliorer la gestion et la traçabilité des ressources.
Depuis plus de deux décennies, le FNLS occupe une place centrale dans la réponse nationale au Sida. Mais avec la baisse progressive du soutien des partenaires internationaux, l’institution se tourne désormais vers des solutions locales pérennes.
« Nous devons innover pour maintenir nos acquis. Cette tournée vise à ancrer la mobilisation des ressources au plus près des territoires », a déclaré un responsable du FNLS.
La dynamique se poursuivra jusqu’au 4 septembre, avec une nouvelle phase couvrant 19 régions du pays. Cette extension illustre la volonté du FNLS de décentraliser la lutte, sensibiliser toutes les communautés et garantir une mobilisation financière inclusive et durable.
En misant sur le timbre de solidarité, le FNLS entend réduire la dépendance aux financements externes et renforcer l’implication des acteurs locaux, gage d’une lutte plus résiliente et ancrée dans les réalités du terrain.