
Placée sous le thème international "Les progrès sont visibles, mais il reste beaucoup à faire : accélérons nos efforts !", la cérémonie était présidée par la Première Dame, Dominique Ouattara, présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS).
Le ministre a rappelé que la Côte d’Ivoire a lancé, le 4 juin dernier, son quatrième Plan d’action national 2025-2029 de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, pour un coût global estimé à 165,6 milliards de FCFA.
« Ce cadre programmatique vise à consolider les acquis des précédentes initiatives et à relever les défis actuels », a souligné Adama Kamara, tout en réaffirmant l’engagement résolu du pays à éradiquer ce fléau.
Depuis 2003, la Côte d’Ivoire est signataire de la Convention 182 de l’OIT relative aux pires formes de travail des enfants. En outre, elle joue un rôle de premier plan dans l’Alliance 8.7, une initiative mondiale en faveur de l’élimination du travail forcé et du travail des enfants. Depuis 2023, le pays occupe la vice-présidence de cette alliance aux côtés du Chili.
Selon les dernières estimations conjointes de l’OIT et de l’UNICEF, entre 2020 et 2024, 22 millions d’enfants sont sortis du travail des enfants à travers le monde. Mais en Afrique subsaharienne, la tendance reste préoccupante : près de 87 millions d’enfants continuent d’être astreints à des formes d’activités inappropriées. « Malgré les progrès, la route reste longue et nous devons redoubler d’efforts », a insisté le ministre.
Cette année, la Côte d’Ivoire a choisi un thème national en lien direct avec son économie agricole : "Durabilité des chaînes d’approvisionnement des cultures de rente : éliminons le travail des enfants !". Un message fort qui traduit la volonté de concilier développement économique et respect des droits fondamentaux des enfants.