Société

Insertion professionnelle des jeunes : L’école de la 2e chance passe à une autre phase

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© Droits réservésL’école de la 2e chance a pour objectif de favoriser l'emploi un million de jeunes d'ici à 2030 ( ph : dr ).
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Après la phase pilote qui s’est déroulée de 2022 à 2025, le programme de l'École de la Deuxième Chance (E2C) entrera bientôt dans sa phase active.

Jean Arnaud N'Goran Kouakou, directeur de Cabinet adjoint représentant le ministre de l'Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l'apprentissage a dirigé un atelier, du lundi 22 au vendredi 26 septembre 2025 à Grand Bassam. Il s’agissait d'élaborer la stratégie de déploiement sur le territoire national des actions de formation et d'insertion du programme "L’école de la 2e chance". 

Ce séminaire a réuni une soixantaine de participants issus des ministères techniques, du secteur productif et des structures de financements. "L'objectif est de matérialiser l'École de la deuxième chance au niveau du territoire. Des plans de communication et de renforcement des capacités seront mis en oeuvre pour accompagner notre déploiement en région. Un programme de construction d'infrastructures d'apprentissage et d'utilisation des ressources numériques sera nécessaire pour mener à terme les cours de formation", a expliqué Jean Arnaud N'Goran Kouakou. 

La phase de déploiement sur le territoire national pendant la période 2026-2030 démarrera en début d'année prochaine dans cinq villes, à savoir Abidjan, Bouaké, Korhogo, Abengourou, Man.

L’école de la 2e chance a pour objectif de favoriser l'emploi d’un million de jeunes d'ici 2030. Elle se fait à travers des formations de courte durée organisées en lien avec les besoins du secteur productif. Notamment, les métiers de la grande distribution et de la boulangerie... " Il nous appartient à tous de préparer la phase 2026-2030 en définissant une stratégie claire, réaliste et consensuelle qui cadre avec le Plan national de Développement (PND)2026-2030 qui vise un passage à l'échelle de L’école de la 2e chance" a recommandé Arnaud N'Goran Kouakou.

Comme recommandations au terme dudit atelier, les participants ont souhaité, entre autres, la mise en place d'une base de données des métiers dans les différents secteurs d'activités (métiers verts, métiers du numérique), la répartition des effectifs à former au prorata du nombre d'habitants par région, la prise en compte des approches genre et développement durable.

Bema Bakayoko