
Cette opération, menée avec le soutien du Programme pour la gouvernance et l’amélioration des services aux citoyens (Pagds), visait à assainir le secteur et garantir un minimum de qualité dans les écoles techniques privées. Les établissements sanctionnés n’ont pas respecté les normes de base : gestion administrative défaillante, programmes non conformes, infrastructures vétustes et conditions d’hygiène jugées préoccupantes.
Sur les plus de 450 établissements recensés, 22 ont été jugés trop défaillants pour continuer à fonctionner. La majorité se trouve dans le district d’Abidjan. Selon Almamy Cissé, certains fondateurs ont lancé leurs écoles sans projet éducatif clair, uniquement pour des raisons financières. Ces écoles sont désormais fermées, et les parents ont été informés.Il a indiqué que lors de cette opération 22 établissements, sur plus de 450 recensés, ont perdu leur agrément, faute de respecter les standards minimaux. Le directeur a fait savoir que ces structures concernées sont fermées et les parents d’élèves ont été informés. « Dans l’ensemble, nos établissements sont bons, mais certains étaient vraiment en deçà du minimum acceptable », a-t-il déclaré.
Le ministère prévoit de durcir les conditions d’autorisation. À l’avenir, tout établissement devra présenter un projet pédagogique solide et prouver sa capacité à gérer une entreprise de formation. L’objectif est clair : éviter que l’enseignement technique ne devienne un marché sans règles, au détriment des élèves.
Kouamé Huguette, directrice de l’encadrement des établissements privés, a précisé que 90 % des écoles ont été visitées ces trois dernières années. Ces inspections ont permis d’établir un classement en cinq catégories, de A à E. Les écoles classées E sont désormais interdites de recevoir des élèves affectés par l’État.
Un atelier de bilan s’est tenu à Yamoussoukro avec les fondateurs. Le mot d’ordre : améliorer la qualité et les résultats, sans compromis.