
Cette rencontre, qui a réuni des experts, des journalistes et des acteurs de la société civile, visait à renforcer les stratégies de communication en période de crise.L'État ivoirien a mis en place un plan national de contingence humanitaire multirisque, un dispositif permettant d’anticiper et de gérer les crises humanitaires.
Ce plan met en avant des procédures claires pour assurer une transmission rapide et fiable des informations en temps de crise. Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du ministère, Yves Joël Kouadio, a souligné que cette initiative vise à « renforcer nos compétences et mieux structurer la communication en période de crise humanitaire ».L’atelier a permis d’identifier les obstacles à une communication efficace lors des crises.
Selon le ministère, l’action humanitaire peut être mal comprise ou contestée si elle n’est pas accompagnée d’une communication claire et transparente. Il est donc essentiel de définir des canaux de diffusion fiables, d'assurer une coordination interinstitutionnelle et de garantir un accès rapide à l’information pour les médias et les acteurs humanitaires. À l’issue des échanges, la directrice des actions humanitaires, Yapo Virginie, a recommandé une mise à jour du plan national de contingence humanitaire multirisque afin de l’adapter aux réalités actuelles.
Elle a également insisté sur la nécessité de rendre ce document accessible aux médias pour une meilleure diffusion de l’information en cas de crise.Plusieurs communications ont rythmé l’atelier, notamment le plan national de contingence humanitaire multirisque ;
la stratégies de communication en période de crise (alerte et transmission des données) ; le rôle du comité interministériel dans la gestion de l’information et l'approche gouvernementale de la communication en situation de crise.
Cette initiative marque une étape importante dans l’amélioration de la gestion des crises humanitaires en Côte d'Ivoire, en plaçant la communication au cœur des stratégies d’intervention.
Manuel Zako