
Après cinq jours de présence sur cet événement, quel bilan faites-vous de votre participation ?
Nous dressons un bilan très positif de notre participation. Nous sommes venus ici avec un objectif clair : concrétiser le recrutement de 200 jeunes Ivoiriens pour intégrer notre secteur d'activité. La phase pilote de ce projet débutera très bientôt en collaboration avec le ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique et l'Agence Emploi Jeunes. Nous saluons vivement l'engagement de M. le Ministre, qui nous accompagne activement dans la recherche de financements pour la mise en œuvre de ce projet structurant. L’enjeu est d’insérer ces jeunes dans la chaîne de distribution du poisson thon en Côte d'Ivoire, un maillon essentiel de notre filière halieutique.
Engouement et sélection des candidats. À ce jour, combien de jeunes avez-vous déjà profilés pour cette phase pilote ?
Nous avons prévu de recruter 60 jeunes dans un premier temps. À ce jour, plus de 180 candidats se sont manifestés pour rejoindre notre initiative. Nous allons sélectionner les plus motivés et ceux qui démontrent un réel engagement dans cette démarche d’insertion.
Combien de CV avez-vous reçus jusqu’à présent ?
Nous avons déjà recueilli une centaine de CV et nous en attendons encore d’autres. Les jeunes intéressés peuvent toujours soumettre leur candidature en déposant leur dossier à notre siège, situé à Treichville.
Intérêt des jeunes pour le secteur de la pêche. Avez-vous constaté un réel engouement des jeunes pour votre secteur d’activité ?
Oui, tout à fait ! Après notre passage sur plusieurs plateaux télévisés pour annoncer ce projet de recrutement et d'insertion, nous avons constaté un vif intérêt. De nombreux jeunes sont venus à notre rencontre, désireux d’en savoir plus sur les opportunités offertes par le secteur. Beaucoup sont repartis très satisfaits des échanges et enthousiasmés par les perspectives offertes. Nous donnons ainsi une réelle chance aux plus motivés d’intégrer durablement ce domaine porteur.
Perspectives de recrutements futurs En dehors de ce projet en partenariat avec le ministère, envisagez-vous d’autres recrutements dans votre secteur ?
Absolument. Ce projet concerne principalement l’insertion des jeunes dans le secteur commercial, mais notre ambition va bien au-delà. Nous avons un programme plus large visant l’intégration de 3 000 jeunes dans le domaine de la production halieutique. Ce projet s’inscrit dans une démarche globale de dynamisation de la filière pêche en Côte d’Ivoire. Nous avançons étape par étape et attendons la finalisation du projet actuel avant de lancer cette nouvelle phase de recrutement.
Formation et adéquation avec le marché de l’emploi
L’un des défis majeurs des entreprises est l’inadéquation entre la formation des jeunes et les besoins du marché. Quelles sont vos recommandations en matière de formation pour votre secteur ?
Dans notre domaine, la motivation est un facteur clé. Il s'agit d’un secteur relativement accessible, qui ne nécessite pas forcément une formation académique poussée. Toute personne déterminée et volontaire peut y travailler, que ce soit dans la production, la commercialisation ou la transformation du poisson. C'est un secteur dynamique qui offre de nombreuses opportunités et ne présente pas de barrières majeures à l’entrée. Bien sûr, nous encourageons les jeunes à se former aux techniques de pêche, de conservation et de gestion commerciale pour améliorer leur employabilité et leur performance.
Impact des initiatives gouvernementales Quel regard portez-vous sur les opportunités offertes par le ministère aux jeunes et aux entreprises à travers cette foire ?
Nous saluons cette initiative du ministère, qui représente une véritable réponse aux défis de l’emploi en Côte d’Ivoire. Dans un contexte où de nombreux jeunes peinent à trouver un travail stable, de telles plateformes sont essentielles pour favoriser l'insertion professionnelle. Le ministre Mamadou Touré, grâce à son leadership et à son engagement, mène un travail remarquable pour l’employabilité des jeunes Ivoiriens.
Pensez-vous que ces initiatives peuvent contribuer à réduire significativement le chômage ?
Sans aucun doute ! Si de telles initiatives sont répétées plusieurs fois par an et accompagnées d’un suivi rigoureux, elles auront un impact considérable sur la réduction du chômage en Côte d’Ivoire. Nous devons multiplier ce type de projets et encourager le secteur privé à y participer activement. L’avenir de notre jeunesse dépend de notre capacité à lui offrir des opportunités concrètes et durables. Nous restons engagés à promouvoir l’insertion des jeunes dans la filière pêche et à contribuer activement à la lutte contre le chômage en Côte d'Ivoire. Nous encourageons tous les jeunes motivés à saisir cette opportunité et à rejoindre notre secteur, qui est un véritable moteur de développement économique.
Réalisée par Manuel Zako