
En effet, la police espagnole a procédé ce mardi 24 juin 2025, à l’arrestation d’un jeune homme de 19 ans, soupçonné d’avoir proféré des menaces de mort à l’encontre d’Alvaro Morata et de sa famille.
Ce déferlement de haine est survenu après le penalty manqué par l’attaquant espagnol lors de la finale de la Ligue des Nations face au Portugal, le 8 juin dernier.
Dans un premier temps, les menaces, publiées sur les réseaux sociaux depuis le compte personnel du suspect, visaient non seulement le joueur de Galatasaray, mais également ses enfants. Deux jours plus tard, un individu s’est présenté au commissariat de Malaga, prétendant que son compte avait été piraté. Toutefois, grâce à une enquête rigoureuse menée par la Division de la cybercriminalité, les forces de l’ordre ont rapidement décelé plusieurs incohérences dans le témoignage, prouvant ainsi que le plaignant était en réalité l’auteur présumé des faits.
Par ailleurs, cet incident remet en lumière une problématique grandissante : la banalisation du harcèlement en ligne. Comme l’a souligné la police nationale dans un communiqué, « un tel comportement devient normal dans certains cercles, notamment dans le sport, alimenté par l’anonymat et la propagation rapide offerts par les médias sociaux ».
Ainsi, cette affaire illustre tristement comment, sous couvert d’impulsivité ou de frustration, certains individus transforment les plateformes numériques en espaces de violence impunie.
D'où l'urgence, plus que jamais, d'encadrer fermement ces dérives et de sensibiliser les usagers à une utilisation responsable des outils numériques.