Du N’gbaou au N’gondo-Mlé, en passant par le Domo tro, le N’nrebile tro, le N’gasro, le Makou Bile, l’Aloboua foufou, l’Atoukou, le N’gbehéréman, le Kadjra-Ha et le Kpandon, chaque plat a raconté une histoire, rappelant l’époque où la transmission culinaire se faisait de génération en génération, autour du feu de bois et dans l’ambiance des veillées villageoises.
À côté des mets, les jeux traditionnels ont eux aussi retrouvé leur éclat : M’plé, Ehoua N’zouwa, Tano Tano Eeh, Anzatre Za, Kplala N’goo, Atè, Eboko, Waléma, ludo, Ehwa, N’nolo, Blómin, Aminan Kpnagnan, Bolouo Nin Gale, Awoulaba, ainsi que le jeu de cuillère, le jeu de sac, le damier et le marathon.
Tous ces mets et jeux ont été réhabilités à travers des concours populaires, avec des prix remis aux meilleurs participants. Côté gastronomie, le N’gondo-Mlé de Tano Audrey Raïssa, le Domo tro de Aka Ehouman et le N’nilé blé tro de N’zue Bienvenue ont décroché les trois premières places.
Pour le président du comité d’organisation, Bernard Kakou, l’objectif est clair : « Pour ne pas que les générations actuelles perdent le dynamisme de leur culture sur l’autel du modernisme, il nous est apparu impérieux que nos jeux et mets traditionnels renaissent de leurs cendres. Les jeux, par essence, resserrent les liens amicaux, incitent à la convivialité et stimulent l’activité physique. »
Cette édition a non seulement régalé les papilles, mais aussi ressoudé les liens communautaires, rappelant que le patrimoine culturel est une richesse qui se déguste et se partage.
